Expositions météorites

Vous trouverez ci-après quelques unes des plus belles expositions auxquelles à participer l'enseigne d'Alain Carion.



Ensisheim


ensisheim

En 1992, nous avons été avec Mr Mathieu, le conservateur de l’époque, les seuls instigateurs de la commémoration du cinq centième anniversaire de la chute de la météorite d’Ensisheim, tombée le 16 novembre 1492. J’avais exposé une partie de ma collection personnelle dans le Palais de la Régence où est exposé encore maintenant ce qu’il reste de la pierre originale. Après la chute de cette météorite, Maximilien d’Autriche était venu en personne l’observer et prélever quelques échantillons pour lui et son cousin. A la révolution française, retirée de l’église où elle était conservée  puis confisquée comme bien national, elle se retrouve alors à Colmar où, de nouveau, plusieurs prélèvements sont effectués. A son retour  dans la ville d’Ensisheim elle est d’abord exposée à la mairie puis enfin au Palais de la Régence.



A l’Ecole des Mines de Paris



Grâce à Lydie Touret, la conservatrice du Musée de minéralogie de L’Ecole des Mines de Paris, j’ai exposé l’intégralité de ma collection dans quatre vitrines carrées en verre dans le salon Murat au centre du Musée.



1994/ 2004/2009 : Jussieu


Grace à Pierre Bariand, puis à Jean-Claude Boulliard, son successeur, les conservateurs du Musée de minéralogie de la faculté des sciences de Jussieu à Paris, nous avons réalisé plusieurs expositions sur les météorites et l’impactisme.




2012 : Exposition Saint Sébastien sur Loire



 En octobre 2012 j’ai exposé à la bourse aux minéraux de St Sébastien sur Loire, dans la banlieue de Nantes, une partie de ma collection personnelle de météorites pour une exposition de prestige. Lors de mon départ après remballage le dimanche soir vers 21h, j’ai été victime à 100 mètres de la salle d’exposition d’un « car-jacking », ma voiture a été dérobée. Elle fut brulée peu après et retrouvée par la police.

J’ai pu récupérer quelques objets, certaines météorites avaient été sorties de la voiture avant d’être incendiée. Les malfaiteurs cherchaient de l’or, car ils avaient confondu ma voiture avec celle d’un exposant qui présentait de la bijouterie en or et en argent. Dans cette aventure j’ai perdu quelques pièces irremplaçables dont une page de la chronique de Nuremberg  de 1493 relatant la chute de la météorite d’Ensisheim. Perdu également le sciage d’une tranche d’un conifère qui avait subi l’explosion de la Toungouska en Sibérie, cette tranche sur laquelle l’université de Bologne avait retrouvé et noté l’anneau de croissance de 1908 riche en iridium, qui prouve que cet évènement est bien lié à l’impact d’un objet extraterrestre sur notre Terre, sans doute une comète ayant explosé en haute altitude. 

Perdu enfin le fragment de la météorite de Draveil, tombée le 12 juillet 2011 en région parisienne et donnée par madame Comette sur le toit de laquelle un fragment avait terminé sa course spatiale.  



2011/2012 : Lausanne



Avec la complicité de Nicolas Meisser, conservateur du Musée de minéralogie situé dans le Palais de la Rumine à Lausanne en Suisse, j’ai présenté une partie de ma collection personnelle de juin 2011 jusqu’à janvier 2012.




2015/2016 : Planetariums : Ludiver & Le Plus


Exposition dans les planétariums de « Ludiver » à la Hague et « Le Plus » à Dunkerque.

Dans ces deux planétariums j’ai exposé une partie de ma collection personnelle, en fait plus de 30 météorites différentes. Parmi les pièces principales  une météorite de Gibeon de 95kg à toucher sans modération, une plaque de 10cm de la météorite lunaire DAG 400, une brèche anorthosique caractéristique du régolite lunaire et une pierre de 500g de Tcheliabinsk, la fameuse chute Russe du 15 février 2013.  Je proposais également un jeu d’observation avec 15 fausses météorites « Meteorites-wrongs » et deux authentiques. A voir mais à ne pas toucher. 


Egalement un plateau « Toucher l’Espace », le rêve de tout amateur d’astronomie ! Où l’on peut réellement toucher un morceau de Lune, un morceau de la planète Mars et un morceau de la météorite d’Allende avec les fameuses inclusions blanches (CAI’s), ces éléments qui sont les plus anciens objets solides à la surface de la Terre, formés au tout début de la naissance de notre système solaire il y a 4,57 milliards d’années.




2O17/2019 : Impacts , Météorites et Pierres de chocs 


En parallèle de l'exposition : « Météorites entre Ciel et Terre » du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris j’ai exposé une partie de ma collection de météorites, tectites et impactites dans le cadre de la fantastique collection de minéraux Sorbonne-Université située dans la faculté de Jussieu à Paris (75005), le titre de cette exposition : « Impacts, Météorites et Pierres de chocs ».






 L’impactisme est le phénomène le plus important de tout le système solaire, voire de tout l’Univers puisque des cratères d’impacts s’observent sur tous les corps planétaires.

Il est même à la base de la formation des planètes.







2017/2019 : Météorites entre Ciel et Terre


Cette exposition s’est tenue du 18 octobre 2017 au 06 janvier 2019
Sous la Grande Galerie de l'évolution au MNHN de Paris. 



Il y avait plus de trois cent cinquante spécimens tout au long du parcours entrecoupé de films et d'œuvres d'art contemporain. J’avais une dizaine de spécimens exposés dont deux météorites exceptionnelles Gibeon de 95kg, Allende de 5500g., Murchison 590g.